Gens de chez nous

Docteur en médecine de 1851 à 1882 à Aubenton, il était membre de la Société des Médecins de Laon, Vervins, Château-Thierry. Il avait fait de brillantes études professionnelles aux facultés de Montpellier et de Paris. Chef de l'opposition républicaine sous l'Empire, il fut élu le 8 février 1871, représentant de l'Aisne à l'Assemblée Nationale. Il se fait inscrire à gauche et au centre gauche, protestant vivement contre les tentatives de restauration monarchiques (1873). Il fut l'un des instigateurs de la motion de ne pas accepter la démission de Thiers (24 mai 1873) et vota pour la paix, contre l'abrogation des lois d'exil, contre la pétition des évêques, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le ministre de Broglie, pour l'amendement Wallon et pour les lois constitutionnelles. 1871 Conseiller général du canton d'Aubenton - réélu en 1876. 1876 à 1882 Député de la 1ère circonscription de Vervins. Il trouve la mort dans un accident de la circulation, appelé sur un accident qui venait de se produire à Bossus-les-Rumigny.