Connexion à l'espace adhérent



Connexion à l'espace adhérent



Gens de chez nous

LUCE de LANCIVAL Jean-Charles-Julien

LUCE de LANCIVAL Jean-Charles-JulienPoète - Auteur dramatique

Naissance : 28.4.1764 à SAINT-GOBAIN
Decès : 17.08.1810 à PARIS

Jean Charles Julien Luce est né à Saint-Gobain le 28 avril 1764. Il est le fils de Julien Antoine Luce, notaire royal et ancien garde général de la maîtrise des eaux et forêts de La Fère de 1756 à 1761 et de Thérèse Michel Lemor. Baptisé deux jours plus tard, ses parrain et marraine sont Jean Charles Lemor et Jeanne Thérèse Élisabeth Lemor, enfants du sieur Lemor, directeur des aides de la direction de Laon. Son père Julie Antoine Luce est notaire à Saint-Gobain de mars 1764 à décembre 1772.

 

Il fait ses études au collège Louis-le-Grand à Paris. Dès 1786, il est professeur de rhétorique au collège de Navarre.

En 1787, il entre dans les ordres ; on le remarque pour ses talents de prédicateur dans le diocèse de Lescar où il est le grand vicaire de Mgr Noé. Il est également abbé prébendier du prieuré Saint-Faust de Lacq.

 

C’est apparemment à la même époque qu’il adjoint à son nom de Luce celui de Lancival. En effet, lorsqu’il reçoit la tonsure, il n’est encore que « Joanni Carolo Juliano Luce » alors qu’il figure le 16 juin 1788 dans un acte notarié sous le nom de Jean Charles Julien Luce de Lancival.

 

Pendant la période révolutionnaire, il se tourne vers le théâtre.

Il reprend sa carrière d’enseignant à la fin des années 1790 en assurant les cours de littérature au Prytanée français (ancien collège Louis-le-Grand). Puis il assure les cours de littérature au lycée impérial. Il occupe ensuite la chaire de poésie latine à la Sorbonne.

 

C’est en 1805 qu’il donne son poème en 6 chants le plus connu : Achille à Scyros.

Au théâtre, il remporte son plus grand succès avec sa tragédie Hector. Sa représentation à la Comédie française est si appréciée que Napoléon le pensionne pour 6 000 francs.

 

Dès 1790, il a été amputé d’une jambe et porta dès lors une jambe de bois, ce qui ne l’empêcha pas de vivre sereinement jusqu’à son décès de la syphilis à Paris le 17 août 1810.

 

 


Sources : Contributeurs: J.Billard, F.Bliaux