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Charles Armand de Rougé (Vicomte de Rougé) 1918 – 1940Histoire locale / Articles

Thème : Guerres, PersonnalitésCommune(s) : CHÂTEAU-THIERRYAuteur : M.Delpanque


L’aspirant de Rougé

Né à Paris le 28/08/1918, il est Mort pour la France le 10/06/1940 à Château Thierry (02), et inhumé à la Nécropole Nationale « Chesneaux » (tombe individuelle 1378) à Château-Thierry.
Alors qu’il était tout jeune aspirant (Unité Bon de Chars), il se porta volontaire pour organiser la défense d’un point militaire stratégique : le pont principal de Château-Thierry, sur la Marne. Après avoir résisté avec succès à la tête de ses chars, il fut tué par un tireur isolé. Son comportement exemplaire permit de protéger la retraite de nombreux civils et militaires. Le pont (reconstruit) qu’il a défendu est appelé « Pont aspirant de Rougé » depuis la fin de la guerre. Des plaques commémoratives ont été inaugurées en 2008 par le comte Aymeric de Rougé et Jacques Krabal, maire de Château-Thierry. Une promotion d’élève officiers de réserve porte son nom : la « Promotion Aspirant de Rougé

Charles-Armand de Rougé. Médaillon commémoratif, visible rue Carnot à Château Thierry

L’union l’Ardennais – Publié le lundi 17 novembre 2008 à 01H00
1 « Il a fait le déplacement [son petit cousin] d’Eure-et-Loir tout spécialement pour découvrir la plaque du circuit de la mémoire, dédié à son parent, l’Aspirant de Rougé. Aymeric de Rougé, 25 ans, fils du cousin du soldat abattu en 1940, a félicité la ville pour son initiative. « En ravivant l’histoire et en la rendant accessible à tous, vous transmettez le souvenir de ce sacrifice. Un sacrifice qui n’était pas vain. Il est le symbole de toute une génération qui s’est sacrifiée pour sauver une certaine civilisation. » L’aspirant de Rougé a défendu vaillamment à 22 ans, le pont de Château-Thierry (qui porte aujourd’hui son nom) avec son char avant d’être blessé mortellement. Il repose aujourd’hui à la nécropole des Chesneaux. Approché il y a deux ans par Jean-Claude Vennekens, auteur du livre sur « Les ponts de Château-Thierry », Aymeric de Rougé a collecté les anecdotes sur cet ancêtre « exemplaire » resté ancré dans la mémoire familiale. Aujourd’hui, il dresse le portrait d’un jeune homme de son temps qui n’avait pas peur de la guerre mais qui en connaissait très bien les risques. « Avant de partir sur le front, il avait dit à sa mère de ne pas s’en faire, que la guerre n’était qu’un jeu », témoigne-t-il. « Mais il était aussi réaliste puisqu’il avait demandé à un de ses amis d’être enterré dans les plis d’un drapeau. » Hasard de l’histoire familiale des « de Rougé », Aymeric est lui aussi aspirant (réserviste au 1er régiment des Hussards parachutistes). Un autre point commun qui le lie davantage à ce parent éloigné dont il partage les mêmes traits de visage. »
Sources : Wikipédia, Mémoire des Hommes, L’Union L’Ardennais