Gens de chez nous

Avocat dans sa ville natale, il acheta une charge d'avoué qu'il occupa jusqu'en 1838, devint conseiller municipal et adjoint au maire de Soissons en 1830, et fut destitué par le ministère Guizot. Nommé à la Révolution de 1818, sous-commissaire du gouvernement provisoire à Soissons, il fut remplacé peu après. De nouveau appelé aux fonctions d'adjoint, il est élu, le 23 avril 1818, représentant de l'Aisne à l'Assemblée constituante. Il fit partie du comité de l'administration et vota pour le bannissement de la famille d'Orléans, pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière, contre l'impôt progressif... Non réélu de la législative, il rentra au barreau de Soissons.