Gens de chez nous

Orphelin très jeune, Racine est élevé par sa grand-mère paternelle, Marie Racine-Desmoulins. Devenue veuve, celle-ci se mit au service de l’abbaye de Port-Royal où l’accompagna le jeune Racine. Là, il bénéficia d’une éducation de haut niveau.

Il décida très vite de se consacrer à la littérature. Après avoir écrit plusieurs poésies encomiastiques, notamment   l’Ode de la Nymphe de la Seine à la Reyne (1660), il obtient une pension du roi en 1663 pour son Ode sur la Convalescence du roi. En 1667, c'est le succès avec Andromaque. Suivront une comédie (les Plaideurs), ainsi que six tragédies (Britannicus, Bérénice, Bajazet, Mithridate, Iphigénie, Phèdre) qui lui valent la consécration publique jusqu’à la Cour de Versailles.

Élu à l’Académie Française en 1672 (il a alors 33 ans), il abandonne la scène en 1677 pour devenir l’historiographe du Roi, charge qu’il partage avec Boileau. A la demande de Mme de Maintenon, il écrira encore deux tragédies (Esther puis Athalie) pour les jeunes filles de Saint-Cyr.

Il meurt le 21 avril 1699 d'une tumeur au foie. Louis XIV accède à la demande qu'il a formulée d'être inhumé à Port-Royal, auprès de la tombe de son ancien maître Jean Hamon. Après la destruction de Port-Royal par Louis XIV en 1710, ses cendres sont déplacées à l'église Saint-Étienne-du-Mont de Paris.