Second fils de Charles Auguste de la FARE et de Louise Jeanne de Lux de Ventelet.
Son père le punit dans sa jeunesse en le faisant enfermer à la prison de ST LAzarre car il est très dépensier. Il devient docteur en théologie, puis abbé des Prémontrés de l’abbaye Saint-Martin de Laon. Il est ensuite grand vicaire de Soissons. Il était intrigant, actif, bavard, ne doutant jamais de rien, difficile à déconcerter. C’est, aux yeux de ses ennemis, « une espèce de petit monstre par son corps et plus encore par son âme ».(Devisme -Histoire de la ville de Laon)
Il devient brièvement évêque de Viviers en 1723, puis évêque-duc de Laon (1723-1741), second pair ecclésiastique de France et comte d’Anizy-le-Château, abbé commandataire de l'abbaye de St Nicolas des près , sous Ribemont.
Il décède au château de Leschelle et est inhumé dans l'église.
Son épitaphe est : « HIC JACET/STEPHANUS JOSEPHUS DE LA FARE/EPISCOPUS DUX LAUDUNENSIS/PAR FRANCIAE/ROMANAE FIDEI DEFENSOR ARDENS/DEBITUM FECIT CLERO FIDELI/OBSEQUIUM ASSERVANS PAPAE/PAUPERUM PATER SEDULUS/HOS SUA LARGITATE SUSTINUIT/EXTREMAM DIOECESIM VISITANS/PASTOR BONUS/OBIIT/IN HUJUS LOCI CASTELLO/DIE 23 A APRILIS ANNO CHRISTI 1741/AETATIS IN EUNTE 49/ET HAC IN ECCLESIA/QUAMIPSE ANNO 1733 CONSECRAVERAT/SEPELIRI VOLUIT/ABI VIATOR/ET TANTI PROESULIS AEMULARE/CHARITATEM SI CHRISTIANUS/FIDEM SI CATHOLICUS ». La dalle, autrefois dans le chœur, a été relevée et placée debout, contre le mur sud du bras sud du transept.
Sources : Mercure de FRance -Wikipedia