PUISEUX-EN-RETZ

Village de l'ancien Valois, placé à l'extrémité d'une vallée étroite, à 65 k. au S.-O. de Laon et 25 de Soissons, autrefois de l'intendance, des bailliage, élection et diocèse de cette ville, aujourd'hui du canton de Villers-Cotterêts, arrond. et diocèse de Soissons.
En 1255, le roi St Louis affranchit ceux des habitants de Puiseux qui étaient ses hommes de corps, à la condition qu'ils ne pourraient se mettre, par mariage ou autrement, sous la domination ou autre seigneur que lui sans retomber aussitôt en servitude, et de lui payer chacun une rente annuelle de 12 deniers parisis.
L'histoire est à peu près muette à l'égard de Puiseux. Nous savons seulement qu'en 1600 l'abbé de Saint Médard de Soissons vendit la seigneurie de Puiseux qui lui appartenait en se réservant seulement la suzeraineté et la haute, moyenne et basse justice sur les terres dépendant de sa ferme, sise sur les terroirs de Puiseux et de Soucy.
Avant la république, le seigneur de Puiseux était le colonel marquis de Vassan. Ce seigneur avait fait construire un très beau château dans le style Louis XVI.
Le parc dans lequel se trouvaient des eaux très abondantes était tout entouré de murs.
Les bâtiments étaient à peine terminés lors de l'émigration, et le tout devint propriété nationale et vendu ensuite pour les matériaux. Le tout se dispersa, meubles, pierres et sculptures et s'en alla orner les habitations particulières des paysans. L'escalier, en partie, se trouve dans la maison, sise à Villers-Cotterêts, grande rue de Soissons, N° 2.
L'église est pauvre et délabrée. Elle est de l'époque romane, mais plusieurs parties ont été refaites plus tard.
Les trois arcades séparant la nef des bas cotés sont ogivales, et soutenues par des piliers barlongs. Le sanctuaire est vouté à arceaux.
La porte en plein cintre a été défigurée par les restaurations successives. (Bull. de la Soc. Soiss., XVI, p. 194.)
Le clocher est bâti, partie sur le sanctuaire, partie sur la nef.
Il existe à Puiseux une carrière de pierre dont le grain est fin et dur, et permet de l'employer comme pierre lithographique ; on exploite encore d'autres carrières de pierres dures et tendres que l'on exporte pour les constructions de Paris. Culture en 1760, 7 charrues ne produisant que du froment.

Sources : Dictionnaire Historique de Melleville, Pages jaunes, Wikipédia.
INSEE
Villers-Cotterêts et ses environs par Alexandre Michaux (1988)