POMMIERS

Village de l'ancien Soissonnais, situé sur la rive droite de l'Aisne, à 45 k. au S.-O. de Laon et 5 de Soissons, autrefois de l'intendance, des bailliage, élection et diocèse de cette ville, aujourd'hui des canton, arrond. et diocèse de la même ville.
Pommiers est ancien : il en est fait mention dans une charte du 10 e siècle. Son territoire fit toujours partie, semble-t'il, du comté de Soissons, et il n'a point eu d'autres seigneurs que les comtes de cette ville. En 1247, l'un d'eux, Jean, comte de Soissons, affranchit les habitants de Pommiers avec ceux de plusieurs autres villages voisins appartenant aussi au même comté. Nous avons dit ailleurs qu'au Moyen-âge, il était d'usage que le fiance dotât sa future d'une partie et même de la totalité de ses biens. La charte suivant met cet usage dans tout son jour. On remarquera qu'elle commence par combattre les hérétiques qui, à cette époque, déclamaient contre le sacrement du mariage. Culture en 1760, 3 charrues rapportant moitié froment, moitié méteil et seigle, 50 arp. de vignes, 40 arp. de prés, 20 arp. de bois, beaucoup d'arbres à fruits.