NOROY-SUR-OURCQ

Petit village de l'ancien Valois, bâti à la pointe d'un plateau élevé, à 75 k. au S.-O. de Laon et 35 de Soissons, autrefois de l'intendance de cette ville, du bailliage de Villers-Cotterêts, élection de Crespy, diocèse de Soissons, aujourd'hui du canton de Villers-Cotterêts, arrond. et diocèse de Soissons.
Nous pensons que le village Nogaredus qui en l'année 858, fut donné par le roi Charles-le-Chauve à l'abbaye de N.-D. de Soissons, pourrait bien être Noroy, et non Noyers, comme le dit D. Germain. Il contenait alors environ 40 manses.
Noroy est situé sur le bord de la montagne qui domine la vallée de Troësne, et se trouvait sur le passage de l’ancien chemin de Paris à Reims.
L’église simple et vieille, a été construite au XIIe siècle et restaurée au XVIe.
Avant la révolution, le Duc d’Orléans en était le seigneur haut justicier ; le seigneur fieffé était M. le baron de Villepaille.
L’Etat du diocèse de Soissons de Houiller enseigne qu’il existait, à Noroy, une charité d’un revenu de 100 livres administrée par le curé.
Le château actuel appartenait il y a quelques années à madame du Trochet, la tante de M. Lherbette qui, pendant longtemps, de 1831 à 1852, représenta l’arrondissement de Soissons à la chambre des députés. Culture en 1760, 6 charrues, terres fortes ne rapportant guère que du froment, 8 arp. de vignes, 32 arp. de prés, 330 arp. de bois.

Sources : Dictionnaire Historique de Melleville, Pages jaunes, Wikipédia.
INSEE
Villers Cotterêts et ses environs par Alexandre Michaux 1988
Les noms révolutionnaires des communes par Figueres.