Né à 86 km d’Ajaccio , il est le neveu d’un
préfet de Corse, qui sera député de son
arrondissement de 1886 à 1897, date de son décès.
D’abord répétiteur au collège
d’Aix-en-Provence, Pascal Ceccaldi prépare son droit.
Il revient à Ajaccio comme avocat en 1896. Il écopera
de 60 jours de prison pour avoir avoir défendu des
manifestants ayant crié « Vive la République »
Il s’exile suite à un duel et rencontre Henry MARET,
Directeur du Radical, député . Ceccaldi le suit à
Paris pour collaborer à son journal et le soutenir dans sa
campagne électorale avec « l’Avenir du Cher » vers
1902.
Il sera ensuite attaché au cabinet d’Emile COMBES,
président du Conseil et ministre de l’Intérieur et des
cultes, puis Secrétaire en chef à Chateau-Chinon, et
ensuite Secrétaire Général à Digne.
En 1903, il est nommé sous-préfet à
Vervins. Il aura bien des démélés avec ETIENNE,
ministre de l’Intérieur puis avec son successeur DUBIEF. Il
refusa un jour d’aller honorer DOUMER venu dans l’Aisne.
En novembre 1905, il démissionne pour pouvoir se
présenter aux législatives et fonde le « Démocrate
Vervinois ».
Candidat à la 1ere circonscription de Vervins, il est
élu avec 27 voix de majorité contre VILLEMANT après
une campagne acharnée et il rallie le parti radical. Il n’a
pas 30 ans….Il est élu au Conseil Général en
1908. Il est alors inscrit à la Cour d’Appel de Paris.
Réélu en 1910 contre Villemant puis en 1914
contre Jean RICHEPIN.
En 1914, il décide de partir aux armées et part
comme simple soldat territorial au 40 e de ligne. Bientôt
sergent puis Sous-Lieutenant grâce à sa belle tenue en
Argonne et à Verdun.
Fin 1916, il revient à la Chambre des Députés
et devient Président du Conseil Général de
l’Aisne en 1917 à la place de P.DOUMER. Il s’occupe beaucoup
du ravitaillement du sud de l’Aisne, il avait fait verser 5F par
mois à chaque poilu de l’Aisne et instaura le Foyer du soldat
de l’Aisne à La Ferté-sous-Jouarre. Il créa des
cantines, des restaurants à bon marché, des logements
pour les réfugiés de l’Aisne.
En Octobre 1918 il fut à la libération de
Soissons, Laon et Saint-Quentin. On prétendit qu’il y prit
froid dans un véhicule découvert qui se rendait de
Saint-Quentin à Bohain. En réalité, il est
atteint par la grippe espagnole et décède le 6
novembre à Paris. Il est inhumé au Père
Lachaise devant 5000 personnes.
Merci à Mr Carnoy pour son aide
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