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L’AttenteHistoire locale / Articles

Thème : GuerresCatégorie : Première guerre mondiale 1914-1918Auteur : G.Destéd'après un panneau d'information


Contraints à d’interminables attentes, les soldats guettent l’arrivée de la soupe et du courrier.

LA PERILLEUSE CORVEE DE SOUPE

La plus grande a dû s’adapter à la guerre des tranchées : cuisines roulantes ou cuisine de fortune trouvent un emplacement abrité, assez loin du front pour être protégées des tirs et assez proche pour limiter les longs parcours  lors de la distribution. La soupe est apportée dans les tranchées par les hommes de corvée. Fortement chargés, ils parcourent des boyaux tortueux, parfois longs de deux à trois kilomètres.

Exposés aux tirs, ils sont obligés de « piquer des plat-ventres »  dans la boue. La nourriture arrive souvent froide et souillée. Quand les conditions sont favorables, les poilus peuvent espérer deux à trois arrivages quotidiens, parfois agrémentés de vin, de café et de « gnôle ».

LE COURRIER AU FRONT

Le courrier joue un rôle déterminant dans le moral du soldat, même si la correspondance est surveillée même censurée par un contrôle postal quotidien. L’arrivée du vaguemestre (facteur militaire) est attendu avec impatience. Les soldats écrivent beaucoup, dans des conditions parfois malaisées. L’échange du courrier est le moyen  de conserver un lien avec l’arrière.

Nombreux sont ceux qui serrent sur leur coeur la dernière lettre reçue. Beaucoup de famille de combattants ont conservés comme des reliques, cette précieuse correspondance.

Source : Panneau d’information situé sur le « chemin panorama »  du Plateau de Californie (Chemin des Dames).

Transcrit le 23/04/2007 par Guy Destré Adhérent N°315.