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Jean MacéHistoire locale / Articles

Thème : PersonnalitésCatégorie : ÉducationCommune(s) : MONTHIERSAuteur : Généalogie-Aisne, contribution Eric Delval


Jean François MACÉ est né à Paris le 22 août 1815, dans un milieu modeste.
Il poursuit ses études au collège Stanislas. Il est nommé maître de conférences au collège Henri IV puis devient journaliste.
Défenseur de Fourier, c’est aussi un ardent féministe .
Après la révolution de février 1848, il collabore à la « République », fondée par Eugène Bareste. Il quitte Paris après le coup d’Etat du 2 décembre 1851, part en Alsace, à Blebenheim où il trouve refuge dans un pensionnat de jeunes filles appelé le Petit Château. Il y donne des cours d’histoire naturelle, de géologie, d’histoire, de littérature.
Il s’interesse alors à la pédagogie et renouvelle la littérature enfantine par ses écrits. Le premier livre qu’il publie s’intitule l’Histoire d’une bouchée de pain. Ce sont des lettres qu’il adresse à une petite fille sur nos organes et leurs fonctions (1861). Suivront les livres suivants : les Serviteurs de l’estomac, les Contes du Petit Château (1862) ; le Théâtre du Petit Château (1862) ; l’Arithmétique du grand-papa (1863) ; le Génie et la Petite ville (1868) ; l’Anniversaire de Waterloo (1868) ; le Premier livre des petits enfants (1869), etc. Il écrit aussi de nombreux articles pour des revues, des journaux.

Reliure du Magasin d’Education et de Récréation (édition Hetzel, premier semestre de 1873) auquel il collabore avec Jules Verne et l’editeur Hetzel

Il va alors propager l’instruction populaire et fonde la Société des bibliothèques communales du Haut-Rhin.
Le pensionnat du Petit-Château est transféré de Beblenheim à Monthiers dans l’Aisne, près de Château-Thierry. C’est Jean Macé qui va fonder la Ligue de l’enseignement, et s’engage fortement au développement de l’instruction primaire, gratuite et obligatoire et écrit deux nouveaux livres : la Séparation de l’Eglise et de l’Ecole (1870) ; et la Demi-instruction (1872).
Le 4 février 1880, Jean Macé est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur
En 1883, il devient sénateur inamovible et participe à l’élaboration des lois qui vont réformer l’enseignement public à tous les degrés.
Jean Macé est décédé le 13 décembre 1894 à Monthiers, à l’âge de 79 ans.

Sa tombe a été nettoyée en 2005 à Monthiers mais ses cendres ont été transférées à Beblenheim. Il ne reste qu’un cénotaphe.

Mise à jour : N.Pryjmak 2023 ©Genealogie-Aisne 2013 –Photos : Eric Delval