HISTOIRE DE NOTRE-DAME de PAIXHistoire locale / Articles
Thème : ReligionCatégorie : SaintsCommune(s) : FIEULAINEAuteur : N.Pryjmak d'après le livre Histoire de Notre-Dame-de-Paix de Fieulaine, près St Quentin, Aisne -bnf
Le dimanche 20 avril 1659, quelques habitants de Fieulaine employaient au jeu de quilles leurs loisirs après les offices de l’église. Une grosse racine d’arbre empêchant leur jeu, ils s’efforcent de l’arracher en creusant la terre. Quel n’est pas leur étonnement ! Sous le tronc desséché d’un tilleul deux fois séculaire, ils trouvent environnée de racines qui la protègent et posée sur trois grès, une statue de la Vierge tenant l’enfant Jésus étendu sur ses bras, et à ses pieds deux petits têtes portant des couronnes de roi.
Il fut décidé de poser cette vierge sur un orme ancien près de là , son tronc creusé formant un reposoir adapté. On embellit l’endroit .
Le meme soir, Marie Lecompte, femme de Fieulaine, à genoux près de l’arbre voit par trois fois la statue entourée de rayons lumineux. Les mémés lumières brilleront plusieurs fois dans les jours qui suivent.A ceci s’ajoute une guérison miraculeuse.
Très vite, les faveurs de la Reine de Paix se répandent en dehors de la paroisse. Quelques autres malades en auraient été guéris. Les pèlerins arrivent toujours plus nombreux.
Monseigneur de Baradat en visite en 1660 ordonne de construire une chapelle plus spacieuse.
La chapelle construite est aujourd’hui détruite.
La statue fut preservée de la Révolution par Catherine Vasseur, habitante de Fieulaine.
Fieulaine (Aisne) statue Notre Dame de Paix –Havang(nl)
Miracles opérés par Notre Dame de Paix
Marguerite CAILLIET d’Athies, diocèse de Noyon , 48 ans.Son bras estropié et immobile depuis de nombreuses années se remet à fonctionner le 26,5,1659.Guérison reconnue miraculeuse par les médecins et chirurgiens en juin et août 1659
Marie Piteu, femme de Romain De l’Air , 30 ans, de Berleu près de Péronne était travaillée d’une fièvre étique depuis trois mois,. Cette fièvre la laissant faible au point qu’elle ne pouvait plus remuer ni se soutenir. Elle envoie Charles Tatte de Flocourt faire une neuvaine pour elle à Fieulaine. Le dernier jour de la neuvaine la voit délivrée de sa fièvre. Guérison vérifiée le 25,5,1660.
Simone Lemaire 44 ans, femme de Jean Parmentier , demeurant à Gannes, diocèse de Beauvais était boiteuse et impotente de la jambe droite depuis 14 ans et en souffrait beaucoup. Elle fait veu d’aller à ND de paix faire ses dévotions et sitôt celles ci faite, elle se retrouve guérie, marchant avec autant de facilité que si elle n’avait jamais rien eu. Pv du 29 juin 1659 qui avère ce fait
Jeanne MACQUET 28 ans de Hudilcourt prés de Rethel souffrait depuis son enfance d’une maladie caduque (crises de convulsions, contorsions, cris). Elle commence une Neuvaine à fieulaine le 12,9,1659 et tombe encore jusqu’à 7 fois dans son mal jusqu’au 14,9,1659.Depuis ce jour, elle n’a plus rien ressenti. Justifié par les informations du 3,7,1660 et 106,1661
Catherine VATELET , fille de Pierre, sieur de BEAULIEU , lieutenant au siège royal de Ribemont, et de Luce de Louen, était affligée depuis 6 ans d’une fluxion sur un pied avec une tumeur purulente dessus. Le Sieur Vatelet et sa femme firent 4 voyages à ND de Paix et emmenèrent leur fille au dernier, appliquant sur le pied de la malade un linge qui avait touché l’image pieuse. Le pied guérit. Information de décembre 1661.
Jacques POLLEUX, fils de Michel, maître cordonnier en la ville de Guise et de Louise Leblond était affligé de 6 à 15 ans d’un mal caduc ; il tombait 15 à 20 fois comme mort chaque fois que son mal le prenait.
Sa mère promit à Dieu de faire le voyage vers ND de Paix à pieds nus s’il ui plaisait de délivrer son enfant de sa maladie. Depuis ce vœux fait et jusque juin 1661,date à laquelle mère et enfant sont venus à fieulaine, l’enfant n’a plus souffert. Information du 10,12,1661
Antoine MUTAN, fils de + Nicolas , orfèvre de Guise et d’Antoinette DU Plessis, était incommodé d’une fluxion au genou gauche très douloureuse que les médecins ne pouvaient soulager. La mère ayant rapporté de Fieulaine de la Terre du lieu où avait été trouvé l’image de ND de Paix s’avise d’en faire un cataplasme pour le genou de son fils. Deux jours plus tard, le genou est parfaitement guéri. Information du 10,12,1661
Madeleine TERON, veuve de Daniel LEPAGE laboureur au faubourg de Guise, 45 ans était malade d’une fluxion qui lui tombait sur la main droite et ne pouvait lever le bras plus haut que la poitrine.Elle se résout d’aller faire ses dévotions à ND de Paix et le 3 Mai 1659, devant l’image elle ressent un frémissement dans la main et s’en trouve guérie Information du 3,5,1659
Jeanne BOULET 15 ans de la paroisse ST Thomas de ST Quentin , fille de Mathurin et Françoise Godard était percluse de ses membres depuis 2 ans et ne pouvait marcher qu’avec deux potences. La mère se rendit à Fieulaine avec sa fille le 2,3,1659, fête de Saint-Quentin et revint le samedi suivant avec sa fille sur le dos. Elle y retourna deux fois sans sa fille sans résultat. Ayant trouvé l’occasion d’une charrette , elles y retournent pour une neuvaine et la fille sent pendant la messe comme une douleur dans son corps et sortit de la messe en marchant normalement. Information du 20,5,1659
Cassian GUAY dit Des Noyers, , cavalier au régiment de son altesse royale de l Compagnie de Mr de Poisieu fut blessé le 5,8,1639 d’un coup d’épée dans le bas ventre qui le laissa handicapé sans pouvoir marcher sans potences avec de fortes douleurs. Le sieur Guay se fit porter à Fieulaine où il fit ses dévotions pendant une neuvaine. Elle n’était pas finie qu’il se sentit guéri. Verfié par les infirmations du 10,25 novembre 1659
Marie CARON agéee de 10 ans , fille de Nicolas CARON laboureur de Betencourt-Saint-Ouin, diocèse d’Amiens, affligée d’un rhumatisme qui l’empêchait de se mouvoir . Son père vient en pèlerinage à Fieuliane et fit dire une messe dans la chapelle de ND de Paix.Il trouva sa fille ne pleine santé à son retour. Information du 1,6,1661
Louise MARIE , fille des défunts Louis Marié et Nicola Lefevre, 27 ans, de Remy, diocèse de Beauvais était presque aveugle depuis 16 ans. Elle fait une neuvaine à ND de Paix le 12,6,1659 sans résultat puis une seconde au cours de laquelle elle commença à mieux discerner les objets. Informations des 7,11,1659 et 16,11,1661.
Jacques COLLESON dit La Fontaine, caporal de la Cie d’infanterie de Mr des Rivières capitaine au régiment de Roncherolles de la garnison de Landreceis était borgne puis devint aveugle. Se voyant inutile , il pria Mr de Roncherolles de lui donner quelques recommandations pour être reçu à l’hôpital des Quinze-Vingt de Paris.Conduit par un de ses fils, il prit la route passant par Laon et Soissons. Une dame rencontrée lui conseille d’aller à Fieu laine, il rebrousse chemin et arrive à Fieulaine le 30,4,1659.Il fit ses prières à l’image et recouvra la vue dans la soirée. Informations du 2 et 13 mai 1659
Barbe LEFER 30 ans orpheline demeurant à Pauilly , près de Rouen, chez son oncle Jean Lefer, sa jument fut attaquée par un loup , la jeune fille en tomba et eut tellement peur qu’elle tomba malade, tombant 5 à 6 fois par jour dans des cris, contorsions.
Les médecines étant inefficaces, l’oncle et la nièce vinrent à fieulaine faire une neuvaine, puis une deuxième, sans succès mais elle fut guerre au debut de la 3eme. Informations vérifiée 3,7,1661
Suzanne JONAR, femme de Nicolas GARIN,marchand de chanvre, âgée de 70 ans demeurant rue des Cordeliers à Laon était affligée dès l’année 1653 de certaines défaillances qui la laissait pour morte pendant une heure à chaque crise. Elle entendait les voix mais ne pouvait comprendre ou réagir. Dès juillet 1659, elle fait vœu à Dieu d’aller faire ses dévotions à ND de Fieulaine s’il la délivre. Depuis ce vœu, elle fut guerie , et se rendit à Nd de Paix acquitter son vœu en juillet 1661. Information de juillet 1661
Jean BERTHEVILLE, 10 ans, fils de Jean et Marie Levasseur de Lesquielles, était impotent d’une jambe. Les remèdes ordinaires n’ayant pu le guérir ses parents le conduisent à Fieulaine , l’enfant baisa les pieds de l’image et commença à marcher droit. Information mai 1659
Jean CHAMPION, sieur des Chasteniers, natif du Mans, cavalier du régiment de Rouvroy en garnison à Landrecies était tombé malade d’une fièvre continue fort violente puis ne put rester debout ou assis.Il se fit porter à ND de Paix en décembre 1661, se confessa, communia et commença une neuvaine pendant 4 jours, et la fit achever par un bon vieillard. Dès lors, il commença à aller mieux. PV du 30,1,1662
Aujourd’hui :
La procession est encore célébrée le dimanche qui suit la fête de Pâques, appelé dimanche de Quasimodo en hommage à une statuette en terre cuite de la Vierge qui a été découverte
Les habitants attribuent de nombreux miracles à cette statue qu’ils nomment Notre Dame de Paix et qui a son propre cantique. Cette statue a été malheureusement dérobée en 2002. Mais elle a été reproduite en bois. Elle est désormais portée lors de la procession dans les rues du village avec, à ses côtés, le fameux jeu de quilles, généralement porté par les enfants du bourg.
(Courrier Picard 2017)
Question :
Notre Dame de Paix est aussi connue à Paris . »Notre Dame de Paix » se trouve à deux pas de la Place de la Nation, dans la rue de Picpus, au numéro 37 (Chapelle Notre Dame de Paix, entrée du cimetière de Picpus, métro / RER Nation)
On dit que Louis XIV lui doit sa guérison en 1658. Notre Dame de Paix était la madone la plus vénérée par les Parisiens avant la révolution. La dévotion à Notre Dame de Paix s’est ensuite répandue dans le monde entier grâce à la Congrégation des Sacrés-Cœurs (Picpus)…
coïncidence ?
Sources et photo :
Histoire de Notre-Dame-de-Paix de Fieulaine, près St Quentin, Aisne -bnf
N.Pryjmak pour généalogie-aisne-
d’après le livre Histoire de Notre-Dame-de-Paix de Fieulaine, près St Quentin, Aisne -bnf
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.J'ai compris !Politique de confidentialité