Thème : CommunesCatégorie : Histoire, RessourcesCommune(s) : NOYALESAuteur : A. Laurent
Les documents les plus anciens que l’on trouve au sujet de Noyales datent du 12è siècle.
– 1148, échange de prés entre les abbayes d’Anchin (nord) et St Martin de Laon
– 1156, l’abbaye d’Anchin cède à celle de Laon ce qu’elle possédait à Noyal
– le 16 novembre 1713 (B288 AD Aisne) requête de Nicolas POULAIN seigneur de Noyal, afin de faire viser et compléter deux rôles des contributions auxquelles la paroisse dudit Noyalle et la cense de Trémont ont été compris pour les années 1710 et 1711
– 9 décembre 1712, (même cote) visite en vue de la réparation au moulin de Noyal à la requête de Nicolas POULIN , seigneur de Noyal, demandeur d’une part et contre François LazareVUARIN, meunier du moulin de Noyal, demeurant à Montigny, défendeur.
Le village est donc très ancien, outre la présence des romains sur les bords de l’Oise, un cimetière mérovingien a été mis à jour, suite à des fouilles en 1893.
Trémont
La première des fermes a été fondée en 1132 par les religieux de l’abbaye d’Anchin, puis dépendit de l’abbaye de Corbie , en 1724, Melchior de Solignac, cardinal abbé de Corbie était seigneur deTrémont.
Le Château de Noyales
Une demeure féodale avec tours et entourée d’eau existait. Ce château féodal fut restauré en 1802, et vers 1841.
Alexandre de RAVENEAU le fait raser et reconstruit à sa place, une demeure plus moderne. Elle fut détruite en 1918 par un incendie, ne reste actuellement que des dépendances.
Plusieurs écrits sur ce sujet par exemple :
– « Contribution à l’étude des seigneurs de Noyales », 1986 par Jean VILLERT, (descendant des familles de ce lieu) qui retrace l’histoire détaillée des seigneurs et de ce château.
–« Il était une fois des châteaux dans l’Aisne », par Francis ECK – Graines d’Histoire 2004, ouvrage avec photos.
Les Fermes Royales
– Depuis le début du 18ème siècle un poste des Fermes Générales royales était établi à Noyales, 6 personnes environ pour s’occuper des différentes taxes, impôts, douane, pour le tabac, le sel (gabelle) etc.., et surveiller les fraudeurs.
Dans les registres paroissiaux ils apparaissent – quelques exemples :
1723 – Baptême d’un fils à Jean Dollé, brigadier de la Ferme du tabac, le parrain en est Louis Mercier, sous-brigadier –
1747 – Baptême d’une fille de Antoine Laguerre employé des Fermes royales
1751 – Baptême d’une fille de François Buquet, employé de la brigade des Fermes royales de Noyales
1758 – Baptême d’un fils de Nicolas Gourdin, brigadier des Fermes, en résidence à Noyales, parrain Simon Poupelle, capitaine général desdites Fermes.
1788 – Inhumation de la femme de Charles Lesur, sous-brigadier des Fermes royales de Noyales.