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Agnicourt-et-Sechelles : le traitement des instituteursHistoire locale / Articles

Thème : Communes, ÉducationCatégorie : MairieCommune(s) : AGNICOURT-ET-SÉCHELLESAuteur : N.Pryjmak


Dans la plupart des petites communes, l’usage voulait qu’il appartienne aux instituteurs de faire également office de chantre aux églises. (le chantre assure les chants et divers services dans les offices religieux et s’occupe de faire sonner les cloches ) . A Agnicourt, ils remplissaient ce service de leur bon-vouloir.

Il semble cependant que vers 1880 , certains enseignants n’auraient plus souhaité remplir ce rôle – ou du moins pas gratuitement- puisque la commune décide, lors d’un conseil municipal en 1881, de séparer les deux fonctions : instituteur et chantre.
Il est décidé lors de ce conseil , étant donné l’état de pauvreté des fabriques d’Agnicourt et de Séchelles qui ne peuvent payer un employé special pour cela, de diminuer les appointements des instituteurs s’ils ne veulent plus assurer cette besogne.
Le conseil municipal décide de retirer de l’appointement des instituteurs de Agnicourt et de Séchelles les sommes respectives de 240 et 165 francs, sommes qui seront allouées au service du chantre.
Il est établi que le chantre sera tenu de d’aider à l’église à toutes les cérémonies du culte qui réclament leur présence, suivant l’usage ordinaire. Ils devront, comme cela a toujours été fait, sonner l’angélus matin et soir et aussi au milieu de la journée, la fin et la reprise des travaux. Ces heures sont : en été , onze heures et une heure ; en hiver, midi et une heure.
Ils espèrent malgré tout que les instituteurs continueront à remplir ces fonctions comme par le passé comme le voulait l’usage.


Conseil municipal du 25 Mai 1881

Journal le XIXeme siècle du 8.7.1881