Actes divers Paroisse Saint Nicaise de Saint-QuentinHistoire locale / Articles
Thème : Actes diversCommune(s) : SAINT-QUENTINAuteur : V.Joathon
- Lundi deux juillet 1770 un bateau neuf construit sur la rive gauche du canal royal de Picardie dans l’étendue de notre paroisse proche le moulin de Rocourt a été béni par nous soussigné curé de cette église et a été nommé Marie Françoise par Monsieur Maire Marie Joseph Caignart du Rotoi conseiller du Roi au Baillage mayeur de cette ville et y commandant pour le Roi en l’absence de Messieurs les Gouverneur et Lieutenant du Roi et par dame Madame Marie Françoise Palatine de Diot de Monpeyroux époue de Monsieur Jean Baptiste Delaville directeur des fermes du Roi en cette ditte ville en foi de quoi ils ont signé avec nous, fait double les jours et an que dessus
- Le 21e dimanche après la Pentecote treize octobre 1771 un bateau avant que d’estre lancé à l’eau, appartenant au sr George Neutome mtre charpentier marchand de bois en cette ville paroisse de St Jean Baptiste a été beni par nous soussigné curé de cette église et a été nommé Marie Joseph Thérèse par ledit Neutome, furent présents Pierre Martin notre paroissien et Jean Baptiste Treille notre chantre qui ont signé avec nous fait double le jour et an que dessus
- · Vendredi seize fevrier 1787 nous soussigné curé de cette eglise en vertu de la commission et du pouvoir à nous donné par Monseigneur de Noyon en datte du treize de ce mois signé de la Croix, vic. gen. plus bas par ordonnance Blancheville seu ? et avons reçu l’abjuration d’hérésie et la profession de foi de Mercy Baker native de Brenchely province de Kent en Angleterre domiciliée sur cette paroisse fille majeure âgée de trente cinq ans et l’avons absous de l’excommunication par elle encourüe a cause de sa dite hérésie et l’avons réconciliée à l’église, furent présents Pierre Louis Baillieux père et Pierre Louis Bailleux fils domiciliés sur la paroisse de Ste Pecinne de cette ville, de Cosme Maurice LeGrand, de Jean Baptiste Treille nos chantres nos paroissiens qui ont avec la dite Mercy Baker signé avec nous : fait double les jour et an que dessus
Et voila le mariage de ladite
Mercy !
- Mardi 20 février 1787 le premier ban de futur
mariage publié le 18 du présent mois et au dimanche de la quinquagesime
sans opposition soit canonique soit civile au prône de la messe
paroissiale de notre église de St Maurice, avec avertissement que ce
seroit le seul qui se seroit publié les parties devant se retirer par-devant
qui il appartiendroit pour obtenir dispense des deux autres, vu la
dispense a elles accordé par Monseigneur l’évêque comte de Noyon pair de France non
seulement desdits deux bans en notre dite église de St Maurice, mais aussi
des trois autres dans les lieux ou besoin auroit été, donné a Noyon sous
le seing de son vicaire général, le contreseing de son secrétaire, et scel
de ses armes en datte du jour d’hier signé L. Delacroix vic. gen. Et plus
bas de mandata copriaux prosée insinué lesdits jour et an signé Martin
pour l’absence de l’ordinaire, après avoir averti Mercy Baker soussignée
des peines portées par les édits ordonnances et déclarations du Royaume
contre ceux qui se trouvent coupables de faux témoignage, déclarant même
les fils et filles majeurs même de vingt cinq et trente ans privés et
déchus par leur seul fait de la succession de leurs pères et mères lorsqu’ils
se marient sans leur consentement et, interpellée, ayant déclaré sur la
foi du serment qu’elle était majeure de trente cinq ans, que sa mère étoit
morte, que pour se marier en Angleterre on n’avoit pas besoin de ce
consentement de père et de père (sic) et qu’a tous évènements elle
encoureroit la peine d’exhérédation, nous ayant été également assuré par
la Dame Richard d’Autrive, anglaise de nation, maintenant notre
paroisienne, maitresse actuelle de ladite Mercy Baker et par la dame
Warington, aussi anglaise de nation, résidente a Londre, de présent en
cette ville et son ancienne maitresse, la même chose que ladite Mercy Baker,
qu’elle étoit majeure de trente ans et que sadite mère étoit morte comme
il appert en l’écrit signé Richard d’Autrive Warington, en datte du vingt
neuf du présent, lesquelles nous ayant pareillement déclaré et d’autres
anglois ici résidents que réellement au Royaume d’Angleterre on pouvoit y
contracter mariage sans le dit consentement de père et mère, vu aussi
l’extrait de baptême de Pierre Rousseau aussi soussigné par lequel il
appert sa majorité, délivré le 14 février 1786, signé Desingly curé de St
Loup, l’extrait mortuaire de Jeanne Margueritte Baudrillard délivré
lesdits jour et an, signé comme dessus Desingli curé de St Loup, et
l’extrait mortuaire de Jacques Rousseau délivré le jour d’auparavant signé
de Soize, lesquels trois extraits bien et duement legalisés le même jour
14 février signé d’Humiers vic. gén.
et plus bas par son excellence Bauny, et après célébration des
fiancailles, ledit Pierre Rousseau natif de St Loup sur L’Aisne diocèse de
Rheims, en service sur cette paroisse y domicilié, fils majeur desdits
defunts Jacques Rousseau ouvrier et Jeanne Margueritte Baudrillard ses
père et mère d’une part, et ladite Mercy Baker native de Brenchely
province de Kent audit Royaume d’Angleterre aussi en service sur cette
paroisse y domiciliée, fille majeure de Guillaume Baker fermier et defunte
Marie Cook ses père et mère d’autre part, se sont épousés en face l’église
catholique apostolique et romaine et ont reçu de nous soussigné curé de
cette église la bénédiction nuptiale en présence du côté de l’époux de
Robert Pierre Leroyer de la paroisse de St Martin de cette ville et de
Jean François Le Conte notre paroissien ses amis, et du côté de l’épouse
de Cosme Maurice Legrand, de Jean Baptiste Treille nos chantres, de Jean
François Decaix de Punchy de ce diocèse et de Pierre Germain Gramet aussi
notre paroissien, en foi de tout quoi lesdits époux et lesdits témoins ont
signé avec nous
Relevés par Virginie
Joathon