Village de l'ancien Laonnois situé sur une plaine près des sources du ruisseau des Barentons, autrefois de l'intendance de Soissons, des bailliage, élection et diocèse de Laon. Les Bourguignons s'emparèrent d'Aulnois en 1433 et s'y fortifièrent, mais l'année suivante le connétable de Richemont ayant pris Ham, Aulnois fut échangé avec Bruyères contre cette ville. En 1549, Aulnois étant devenu la propriété des comtes de Roucy, les protestants y établirent sous leur protection, l'un des premiers prêches qu'ils aient possédés dans ce pays. Ils en furent chassés en 1589 par les Ligueurs sous le commandement de Balagny, lequel pour éviter que les ennemis ne se logeassent à l'avenir dans le château du village, alors très fort, le fit démanteler et mettre hors d'état de servir. C'est aujourd'hui l'une des plus belles ruines militaires du pays. La terre d'Aulnois relevait des évêques de Laon. Dès le milieu du XIIe siècle elle avait des seigneurs particuliers. Au moment de la révolution, ils étaient encore tenus de faire hommage à l'église de Laon, chaque année le jour de la Chandeleur, et en signe de vassalité de lui offrir un cierge de cire du poids de 20 livres. Aulnois-sous-Laon vient de l’aulne (latin alnus, picard : anel, ancien français : aunel) le dérivé collectif « aulnaie » a fourni Aulnois-sous-Laon. |